Le 28 septembre, le tribunal correctionnel de Paris entamera le procès d'Adecco, accusé de discrimination raciale. Cette affaire met en lumière un fichier interne "PR4" comportant les noms de 500 intérimaires noirs et la mention "BBR" pour "bleu blanc rouge"...
Les élections professionnelles arrivent à grands pas : premier tour le 25 Septembre 2023 et second tour le 24 Octobre 2023 chez Proman. Votre voix compte ! Rejoignez-nous en vous inscrivant sur les listes CGT Intérim pour le second tour.
**Travailler dans la Fournaise : Agissons Ensemble pour des Conditions Dignes !** Une vague de chaleur dévastatrice s'abat sur nous, et avec elle, la dure réalité que certains de nos employeurs semblent ignorer : vos conditions de travail sous des températures...
Depuis plusieurs années, les Directions des entreprises cherchent à faire baisser la part fixe de la rémunération tout en s'appuyant parallèlement sur la part variable individuelle, cela se traduit par une limitation des augmentations générales.
Faute de mieux, les sommes pouvant être ainsi obtenues à travers le « variable » apparaissent alléchantes et sans doute plus faciles à obtenir que les augmentations générales. Mais elles sont extrêmement dangereuses pour leur avenir. En effet, ces mesures généralement associées à plus de productivité, ainsi qu'aux résultats de l'entreprise, jouent contre notre salaire, notre emploi, notre protection sociale, nos garanties individuelles et collectives.
Pour toutes ces raisons, la CGT n'est pas favorable au « variable », dont l'objet final n'est pas de distribuer du pouvoir d'achat aux salariés mais de réduire globalement la masse des salaires et des cotisations sociales de l'entreprise. La démarche CGT n'est pas de vouloir priver les personnels du réseau du bénéfice d'une somme d'argent supplémentaire qui sera toujours la bienvenue. Mais nous alertons nos collègues sur les effets négatifs de cette « prime variable » qui ne constitue pas à nos yeux une avancée sociale.
Pour tous les salarié-e-s permanents des enseignes, y compris pour l'encadrement, c'est l'augmentation générale des salaires qui doit s'appliquer, parce qu'elle est plus juste, plus équitable et qu'elle est la seule qui garantisse la solidarité entre les salariés et les générations.
Rémunération aléatoire totalement sous la coupe des Directions (critères opaques et subjectifs, dépendant de l'affectation du salarié, des métiers à favoriser à tel ou tel moment, des choix commerciaux à court terme) la part variable est intimement liée au "benchmark", outil de management, qui impose une pression permanente aux salarié-e-s en mettant en concurrence chaque jour ceux d'une même agence, puis les agences entre elles.
Elle participe à la souffrance au travail (isolement, individualisation, concurrence entre salariés, etc.) et à l'épuisement du personnel : nous courrons toujours après dans l'espoir de boucler notre budget.
C'est pourquoi la CGT revendique sa suppression par intégration au salaire de base et appelle à agir pour la revalorisation du salaire fixe.