Le 28 septembre, le tribunal correctionnel de Paris entamera le procès d'Adecco, accusé de discrimination raciale. Cette affaire met en lumière un fichier interne "PR4" comportant les noms de 500 intérimaires noirs et la mention "BBR" pour "bleu blanc rouge"...
Les élections professionnelles arrivent à grands pas : premier tour le 25 Septembre 2023 et second tour le 24 Octobre 2023 chez Proman. Votre voix compte ! Rejoignez-nous en vous inscrivant sur les listes CGT Intérim pour le second tour.
**Travailler dans la Fournaise : Agissons Ensemble pour des Conditions Dignes !** Une vague de chaleur dévastatrice s'abat sur nous, et avec elle, la dure réalité que certains de nos employeurs semblent ignorer : vos conditions de travail sous des températures...
Communiqué de presse
Depuis deux jours, des centaines de salarié-e-s intérimaires contactent les syndicats CGT des entreprises de travail temporaire pour exprimer leur inquiétude et leur colère face aux risques sanitaires encourus pendant leurs missions.
Depuis lundi et ce matin encore, des milliers de salarié-e-s CDI et intérimaires ont décidé de faire valoir leur droit de retrait et ont obligé de nombreux groupes industriels non stratégiques à fermer leurs usines. PSA, Renault, Toyota, Michelin, Bombardier et bien d’autre, sous la pression des salarié-e-s et de la CGT ont enfin pris les mesures nécessaires de confinement des travailleurs afin de protéger la santé des travailleurs et de leurs familles et d’endiguer l’épidémie de Covid-19. Le groupe Schneider a, quant à lui, fermé son site de Montmélian hier soir et s’apprête à en faire de même pour toutes ses autres unités de production dans les jours à venir.
Lire la suite : CORONAVIRUS: les salarié.e.s intérimaires envoyé.e.s à l'abattoir! La CGT INTÉRIM ne laissera pas...Le Code du travail définit le droit de retrait en son Article L.4131-1. Le salarié a le droit de faire valoir son droit de retrait, s’il estime que sa santé et sa sécurité ne sont pas assurées par l’employeur. Ainsi la possibilité est offerte à tout salarié d’arrêter de travailler et de quitter son poste de travail dans cette situation.
En ce qui concerne l’épidémie de virus « Covid 19 », un certain nombre d’entre vous peuvent estimer, à juste titre, être en danger, notamment du fait du manque potentiel de moyens de protections mis à disposition par l’employeur. (par exemple : pas ou peu de masques, pas de gel hydro alcoolique, aucune procédure pour gérer la clientèle et notamment la distance de sécurité)
Comment faire pour exercer son droit de retrait ?
Le salarié n’a pas besoin de l’autorisation de son employeur pour exercer son droit de retrait. Seul impératif prévenir sa direction de l’exercice de son droit de retrait.
La Cour de Cassation admet que l’utilisation du droit de retrait puisse être implicite (Cass.Soc, 2 Mars 2010, P.n°08-45.086)
Vous pouvez quitter votre lieu de travail et retourner chez vous.
Nous conseillons vivement de faire un écrit (un mail par exemple) à votre agence pour l’informer que vous exercez ce droit.
De même, nous vous conseillons de mettre en copie la Médecine du travail ainsi que de prévenir les représentants du personnel de l’entreprise utilisatrice et les délégués de la société d’intérim en les mettant en copie ou en allant les (par exemple élu CSE) afin qu’ils soient informés en complément de l’employeur et puissent en parallèle exercer leur prérogatives (droit d’alerte par exemple).
Risque de sanction ?
L’employeur n’a pas le droit de sanctionner le salarié et /ou d’effectuer une retenue sur salaire suite à l’exercice du droit de retrait (Article L4131-3 Code du travail)
Reprise du travail
C’est de la responsabilité de l’employeur de garantir notre sécurité et notre santé et cette obligation est une obligation de résultat.
C’est à l’employeur de tout mettre en œuvre pour rendre cette obligation effective. A l’employeur de démontrer au salarié que le danger n’existe plus (suppression du danger ou mesure de protection appropriée)
Ce mardi matin 17 mars, à Saint-Nazaire, un bon millier de travailleurs des Chantiers de l’Atlantique, intérimaires, sous-traitants et embauchés, ont refusé d’embarquer à bord des paquebots en construction et de regagner les ateliers et la zone de prémontage. Ils ont été rejoint par les salarié.e.s des bureaux d'études !
Alors qu’on interdit les rassemblements, qu’on demande aux gens de rester chez eux et de ne pas aller dans les parcs, et le confinement est imposé partout, les salarié.e.s servent de chair à canon et doivent s'exposer !
Dans les entreprises, les travailleurs se côtoient dans les vestiaires, dans les cantines, dans les ateliers ou dans les bords !
On nous dit qu'il faut se protéger mais pas de gel, pas de masques, pas de gants.
Y'en a marre ! Notre vie et celle de nos proches est en danger !
Suivons l'exemple de nos camarades de SAINT-NAZAIRE !
Face à la progression fulgurante de la contamination au Coronavirus sur le territoire, la CGT exige du gouvernement et des entreprises d’intérim de prendre immédiatement un ensemble de mesures de protection sanitaire et sociale pour tous les salarié.e.s intérimaires et CDI-I ayant été en mission depuis le 1er janvier 2020 ou étant en mission actuellement.
Pour stopper la propagation du virus, le gouvernement a décidé de fermer les écoles, les cafés, les restaurants, les commerces non essentiels et un grand nombre de lieux publics.
Mais quid des lieux de production où les salariés continuent à travailler sans protection adaptée aux risques de contamination ? Comment concevoir pouvoir freiner la propagation du Covid-19 si l’on oblige les salariés à s’entasser dans les transports en commun pour se rendre au travail ?
Lire la suite : CORONAVIRUS : les salarié.e.s de l’intérim doivent être protégés et leurs salaires maintenus !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Durant ces derniers jours, un grand nombre de salariés intérimaires, CDI-Intérimaires et permanents de sociétés d’intérim, interpellent la CGT INTÉRIM pour exprimer leur forte inquiétude concernant la propagation du coronavirus et les conséquences induites sur leur situation sanitaire et sur leurs conditions de rémunération en cas de fermeture ou de ralentissement de la production dans les entreprises utilisatrices où ils sont en mission.
La récente déclaration du jeudi 12 mars faite par le président MACRON laisse notre organisation extrêmement préoccupée par l’absence totale de mesures en faveur des salarié.e.s intérimaires et des travailleurs les plus précaires.
Lire la suite : CORONAVIRUS: les intérimaires laissés pour compte1er TOUR : DU 17 AU 26 MARS 2020, VOTEZ POUR LA LISTE CGT !
Vous êtes salarié.e intérimaire, CDI-I ou permanent.e chez OPTINERIS ?
Vous avez le droit de voter pour élire vos représentants du personnel !
La CGT présente des candidats qui sont bien déterminés à défendre vos droits, à faire avancer vos revendications et à gérer les activités sociales du Comité social et économique.
Dès maintenant, vous pouvez aussi vous porter candidat.e sur les listes CGT pour le 2nd tour.
Avec la CGT, plus nous serons nombreux, plus nous serons plus forts !
Contactez la CGT INTÉRIM
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Tel : 01 55 82 89 80
Il s’appelait René Claude. Il était originaire de Cherbourg et travaillait depuis deux ans sur les Chantiers navals de Saint-Nazaire comme charpentier-fer en tant qu’intérimaire de l’agence Manpower.
Ce père de famille, âgé de 54 ans, est mort au travail, mercredi 26 février, vers 3 h, au sein de l’atelier des « panneaux-plans » du chantier naval.
René Claude est décédé des blessures occasionnées par la chute d’une cloison en acier de 500 kg, qu’il était en train de monter avec son binôme. Son collègue a été hospitalisé en état de choc.
Sur les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, les accidents et les incidents sont nombreux. L’organisation du travail imposée par les patrons en est la cause.
Travailler toujours plus vite, avec les moyens du bord et la débrouille, soumis aux délais et à la fatigue, le manque d’expérience nécessaire, faute d’embauche régulière, et qui n’a pas pu suffisamment être transmise par les plus anciens. Autant d’éléments qui peuvent entraîner la mort sur un chantier naval où se côtoient statutaires, sous-traitants et intérimaires.
Le 28 février et le 3 mars, des centaines de travailleurs ont débrayé pour exprimer leur colère.
Lors du Comité social économique extraordinaire qui s’est tenu le 26 février, une enquête de la CSSCT (commission santé sécurité et conditions de travail), à laquelle participera également une élue de la CGT Manpower, a été décidée pour identifier les causes précises de l’accident et faire en sorte qu’il ne puisse pas se renouveler.
Les droits des femmes sont des droits, théoriques ou réels, revendiqués pour les femmes et les jeunes filles dans de nombreuses sociétés à travers le monde et constituent la base du mouvement pour les droits des femmes du 19ème siècle ainsi que le mouvement féministe du vingtième siècle.
D’un point de vue professionnel, la moitié des salarié.e.s sont des femmes. Elles subissent des différences de rémunérations pouvant aller jusqu’à 27 %. Elles sont touchées par la précarité et le temps partiel, le chômage plus que les hommes.
Leurs carrières sont plus souvent plafonnées, bloquées…ce qui se traduit par des retraites inférieures de 42 %.
La CGT, en combattant ces discriminations, travaille aussi à une culture d’égalité entre les femmes et les hommes. De la formation à la vie professionnelle ou en société, les stéréotypes renforcent les inégalités. Les repères revendicatifs de la CGT dans tous les domaines prennent en compte ces besoins d’évolution des droits humains.
Notre journal est le vôtre: il vous apporte des informations utiles en tant que salarié.e. intérimaire ou permanent.e d’agence.
N’hésitez pas à nous contacter pour nous alerter de ce qui se passe sur votre lieu de travail, nous transmettre un commentaire, nous faire une suggestion, partager vos victoires.
Seul double-média proche des travailleurs de l’intérim, « la Mèche bimestriel » et son supplément « La Mèche hors-série » n’ont qu’un objectif: vous informer de vos droits, vous donner l’envie de vous organiser collectivement et donner du muscle à l’action des salarié.e.s sur le terrain.
2ème tour des élections dans l'entreprise.
Votez CGT du 14 février au 5 mars 2020, c’est voter pour plus de justice sociale et de solidarité !
POUR RENFORCER LE MOUVEMENT SOCIAL QUI SE MANIFESTE DANS LE PAYS, EXPRIMEZ VOTRE MÉCONTENTEMENT ET VOTRE COMBATIVITÉ POUR DES DROITS SOCIAUX DE HAUT NIVEAU, EN VOTANT POUR LES LISTES CGT CHEZ RANDSTAD !
N'oubliez pas, du 14 février au 5 mars , 2ème tour des élections dans l'entreprise.