Le gouvernement a fait étalage de son échec et de sa faiblesse en utilisant le 49.3 et faire passer son infâme "réforme". Nous allons et devons gagner.
Le gouvernement a fait étalage de son échec et de sa faiblesse en utilisant le 49.3 et faire passer son infâme "réforme". Nous allons et devons gagner.
Le 11 et le 15 Mars, rendons effective la mise à l'arrêt du pays.Jusqu'au retrait de ce projet de loi.
La CGT INTÉRIM fait de la lutte contre la propagation du virus COVID-19 une priorité.
Face à la propagation de l’épidémie, l’ensemble des salarié.e.s intérimaires, CDI-I et permanents qui sont encore au travail doivent faire l’objet de mesures de protection totales et efficaces.
Cependant, aujourd’hui, des milliers d’intérimaires voient leurs contrats rompus ou non renouvelés, basculent dans le chômage et sont impactés financièrement.
Alors que les mesures de confinement se durcissent, les salarié.e.s intérimaires doivent continuer à jongler avec leur propre vie tout en exposant celle de leurs proches.
Des milliers d’entre eux sont appelés en renfort de la grande distribution, la logistique, l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire,…très souvent sans que les moyens indispensables de protection soient garantis.
Depuis une semaine, le nombre de travailleurs intérimaires qui appellent notre organisation est en augmentation pour savoir s’ils peuvent exercer leur droit de retrait.
La CGT INTÉRIM le dit haut et fort !
Muriel PÉNICAUD et le MEDEF, qui pestent contre le DROIT DE RETRAIT, les entreprises, les managers des sociétés d’intérim, obsédés par le business, qui menacent et interdisent aux salarié.e.s non/mal protégés, leur possibilité de faire valoir leur droit de retrait, sont des irresponsables et des criminels.
Aucun intérimaire, qu’il soit en contrat de travail temporaire ou en CDI-Intérimaire, ne doit risquer sa vie pour assurer les bénéfices du patronat et les actionnaires.
Pour la CGT, les seules entreprises qui doivent continuer leur activité, sont celles qui répondent aux besoins stratégiques de la population (santé, grande distribution, pharmaceutique, logistique).
Les sociétés de travail temporaire qui envoient des travailleurs dans ces secteurs doivent prendre toutes les mesures nécessaires à la santé et les équiper de moyens indispensables et complets pour assurer leur protection.
Communiqué n°4 de la CGT INTÉRIM
Le ministre de l’Économie le disait hier matin: « Quand la maison brûle, on ne compte pas les litres d’eau pour éteindre l’incendie ». Pour les entreprises de travail temporaire, le message ne semble pas être passé. Elles continuent d’envoyer en mission des salarié-e-s intérimaires dans des entreprises, non indispensables à la vie de la Nation, sans se soucier de leurs conditions de travail et du respect des précautions élémentaires à prendre pour éviter leur contamination au Covid-19.
Les salarié-e-s intérimaires ne sont de la chair à canon au service du patronat !
Si le secteur de l’industrie, sous la pression des travailleurs et de la CGT, a fermé une grande partie de ses unités de production, il n’en est pas de même pour le secteur de la logistique, La Poste, les plateformes de téléconseil et pour de nombreuses PME non stratégiques qui continuent de faire travailler leurs salarié-e-s et de nombreux intérimaires. Ceux-ci sont envoyés en mission sans les équipements de protection indispensables et dans des conditions de travail insupportables.
Le 28 février 2020, Le ministère des Solidarités et de la santé et le ministère du Travail ont conjointement publié un « questions-réponses » afin d’organiser la prévention du risque d’épidémie de coronavirus. – La gestion du droit de retrait par l’employeur en cas d’épidémie y est abordée. – Ce questions-réponses appelle des corrections et précisions.
La loi n° 82-1097 du 23 décembre 1982 a reconnu à tout travailleur un droit d’alerte et de retrait, face à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Ce droit est individuel et non collectif.
Nous sommes dans une situation inédite.
L’exercice du droit d’alerte
La loi distingue l’alerte donnée par le travailleur et celle donnée par un représentant du personnel :
Lire la suite : FACE AU DANGER, EXERCEZ VOTRE DROIT D'ALERTE !Communiqué de presse
Depuis deux jours, des centaines de salarié-e-s intérimaires contactent les syndicats CGT des entreprises de travail temporaire pour exprimer leur inquiétude et leur colère face aux risques sanitaires encourus pendant leurs missions.
Depuis lundi et ce matin encore, des milliers de salarié-e-s CDI et intérimaires ont décidé de faire valoir leur droit de retrait et ont obligé de nombreux groupes industriels non stratégiques à fermer leurs usines. PSA, Renault, Toyota, Michelin, Bombardier et bien d’autre, sous la pression des salarié-e-s et de la CGT ont enfin pris les mesures nécessaires de confinement des travailleurs afin de protéger la santé des travailleurs et de leurs familles et d’endiguer l’épidémie de Covid-19. Le groupe Schneider a, quant à lui, fermé son site de Montmélian hier soir et s’apprête à en faire de même pour toutes ses autres unités de production dans les jours à venir.
Lire la suite : CORONAVIRUS: les salarié.e.s intérimaires envoyé.e.s à l'abattoir! La CGT INTÉRIM ne laissera pas...Le Code du travail définit le droit de retrait en son Article L.4131-1. Le salarié a le droit de faire valoir son droit de retrait, s’il estime que sa santé et sa sécurité ne sont pas assurées par l’employeur. Ainsi la possibilité est offerte à tout salarié d’arrêter de travailler et de quitter son poste de travail dans cette situation.
En ce qui concerne l’épidémie de virus « Covid 19 », un certain nombre d’entre vous peuvent estimer, à juste titre, être en danger, notamment du fait du manque potentiel de moyens de protections mis à disposition par l’employeur. (par exemple : pas ou peu de masques, pas de gel hydro alcoolique, aucune procédure pour gérer la clientèle et notamment la distance de sécurité)
Comment faire pour exercer son droit de retrait ?
Le salarié n’a pas besoin de l’autorisation de son employeur pour exercer son droit de retrait. Seul impératif prévenir sa direction de l’exercice de son droit de retrait.
La Cour de Cassation admet que l’utilisation du droit de retrait puisse être implicite (Cass.Soc, 2 Mars 2010, P.n°08-45.086)
Vous pouvez quitter votre lieu de travail et retourner chez vous.
Nous conseillons vivement de faire un écrit (un mail par exemple) à votre agence pour l’informer que vous exercez ce droit.
De même, nous vous conseillons de mettre en copie la Médecine du travail ainsi que de prévenir les représentants du personnel de l’entreprise utilisatrice et les délégués de la société d’intérim en les mettant en copie ou en allant les (par exemple élu CSE) afin qu’ils soient informés en complément de l’employeur et puissent en parallèle exercer leur prérogatives (droit d’alerte par exemple).
Risque de sanction ?
L’employeur n’a pas le droit de sanctionner le salarié et /ou d’effectuer une retenue sur salaire suite à l’exercice du droit de retrait (Article L4131-3 Code du travail)
Reprise du travail
C’est de la responsabilité de l’employeur de garantir notre sécurité et notre santé et cette obligation est une obligation de résultat.
C’est à l’employeur de tout mettre en œuvre pour rendre cette obligation effective. A l’employeur de démontrer au salarié que le danger n’existe plus (suppression du danger ou mesure de protection appropriée)
Ce mardi matin 17 mars, à Saint-Nazaire, un bon millier de travailleurs des Chantiers de l’Atlantique, intérimaires, sous-traitants et embauchés, ont refusé d’embarquer à bord des paquebots en construction et de regagner les ateliers et la zone de prémontage. Ils ont été rejoint par les salarié.e.s des bureaux d'études !
Alors qu’on interdit les rassemblements, qu’on demande aux gens de rester chez eux et de ne pas aller dans les parcs, et le confinement est imposé partout, les salarié.e.s servent de chair à canon et doivent s'exposer !
Dans les entreprises, les travailleurs se côtoient dans les vestiaires, dans les cantines, dans les ateliers ou dans les bords !
On nous dit qu'il faut se protéger mais pas de gel, pas de masques, pas de gants.
Y'en a marre ! Notre vie et celle de nos proches est en danger !
Suivons l'exemple de nos camarades de SAINT-NAZAIRE !
Face à la progression fulgurante de la contamination au Coronavirus sur le territoire, la CGT exige du gouvernement et des entreprises d’intérim de prendre immédiatement un ensemble de mesures de protection sanitaire et sociale pour tous les salarié.e.s intérimaires et CDI-I ayant été en mission depuis le 1er janvier 2020 ou étant en mission actuellement.
Pour stopper la propagation du virus, le gouvernement a décidé de fermer les écoles, les cafés, les restaurants, les commerces non essentiels et un grand nombre de lieux publics.
Mais quid des lieux de production où les salariés continuent à travailler sans protection adaptée aux risques de contamination ? Comment concevoir pouvoir freiner la propagation du Covid-19 si l’on oblige les salariés à s’entasser dans les transports en commun pour se rendre au travail ?
Lire la suite : CORONAVIRUS : les salarié.e.s de l’intérim doivent être protégés et leurs salaires maintenus !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Durant ces derniers jours, un grand nombre de salariés intérimaires, CDI-Intérimaires et permanents de sociétés d’intérim, interpellent la CGT INTÉRIM pour exprimer leur forte inquiétude concernant la propagation du coronavirus et les conséquences induites sur leur situation sanitaire et sur leurs conditions de rémunération en cas de fermeture ou de ralentissement de la production dans les entreprises utilisatrices où ils sont en mission.
La récente déclaration du jeudi 12 mars faite par le président MACRON laisse notre organisation extrêmement préoccupée par l’absence totale de mesures en faveur des salarié.e.s intérimaires et des travailleurs les plus précaires.
Lire la suite : CORONAVIRUS: les intérimaires laissés pour compte1er TOUR : DU 17 AU 26 MARS 2020, VOTEZ POUR LA LISTE CGT !
Vous êtes salarié.e intérimaire, CDI-I ou permanent.e chez OPTINERIS ?
Vous avez le droit de voter pour élire vos représentants du personnel !
La CGT présente des candidats qui sont bien déterminés à défendre vos droits, à faire avancer vos revendications et à gérer les activités sociales du Comité social et économique.
Dès maintenant, vous pouvez aussi vous porter candidat.e sur les listes CGT pour le 2nd tour.
Avec la CGT, plus nous serons nombreux, plus nous serons plus forts !
Contactez la CGT INTÉRIM
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