Le gouvernement a fait étalage de son échec et de sa faiblesse en utilisant le 49.3 et faire passer son infâme "réforme". Nous allons et devons gagner.
Le gouvernement a fait étalage de son échec et de sa faiblesse en utilisant le 49.3 et faire passer son infâme "réforme". Nous allons et devons gagner.
Le 11 et le 15 Mars, rendons effective la mise à l'arrêt du pays.Jusqu'au retrait de ce projet de loi.
APPEL À MOBILISATION
Depuis le début de la crise sanitaire, 600 000 salarié-e-s intérimaires ont été jetés à la rue.
Aujourd’hui, des centaines de milliers d’intérimaires dont les contrats devaient reprendre ou débuter dans les entreprises utilisatrices, sont également condamné-e-s au chômage et à la survie.
L’hécatombe sociale dont nous sommes victimes est aggravée par la casse de l’assurance-chômage imposée en 2019 par le Gouvernement.
Alors qu’auparavant, il suffisait de travailler 4 mois de travail sur 28 pour être indemnisé, avec le durcissement des règles de l’UNEDIC, il faut désormais avoir travaillé 6 mois sur 24. Et pour recharger nos droits au chômage, on nous exige 6 mois de travail au lieu de 1.
Avec la discontinuité des missions et les périodes de chômage, cette mesure avait déjà des impacts dramatiques avant la crise sanitaire. C’est la perte ou la baisse de nos allocations et, de plus, supprime toute possibilité de pouvoir cumuler l’allocation-chômage et un revenu d’activité. On s’enfonce dans l’exclusion totale et la misère !
Alors que l’Unedic annonce 1 million de chômeur-ses de plus fin d’année 2020 dont au moins dont 630 000 seraient indemnisé-e-s, la contre-réforme macroniste de 2019 suppose le coup de grâce pour l’ensemble des salarié-e-s intérimaires et autres travailleur-ses précaires.
Cette réforme nous n’en voulons pas ! La CGT exige son annulation !
Il est temps de se bouger et descendre dans la rue pour se battre contre cette contre-réforme destructrice et pour exiger le rétablissement et l’amélioration de nos droits !
LA CGT INTÉRIM appelle ses syndicats, sections, él-u-es, syndiqué-e-s et sympathisant-e-s à se mobiliser
le mardi 30 juin 2020 à 10h devant l’UNEDIC - 4, rue Traversière Paris 12ème-
Vous pouvez télécharger notre journal La Mèche n°52.
Nous sommes déjà dans le "monde d'après" et en pleine hécatombe sociale. On sort du confinement et les premiers dégâts se font déjà sentir. Plus de 600.000 salarié-e-s intérimaires jeté-e-s à la rue. Au chômage et pour un nombre important d'entre elles/eux, sans revenus.
Le Gouvernement reste droit dans ses bottes et il va falloir se mobiliser !
Alors que la vie semble reprendre, l’ampleur du désastre montre son vrai visage. Celui de la précarité et ses ravages.
Aux plus de 500.000 salarié-e-s intérimaires qui se sont retrouvé-e-s au chômage depuis la mi-mars et dont une partie d’entre elles/eux se retrouvent sans revenus pour survivre, s’ajoutent maintenant les annonces des fermetures de site de l’automobile.
Le couperet tombe et tombe chaque jour. Chez RENAULT, le donneur d’ordre s’apprête à fermer des usines et licencier des milliers de salarié-e-s. Mais il n’y a pas que dans l’automobile que les licenciements se préparent.
Partout, des entreprises dévoilent les plans de restructuration. Comme d’habitude, les premiers à en payer les frais ce sont les intérimaires qui ne pourront pas retourner au travail ainsi que les sous-traitants des grands sites industriels et autres secteurs d’activité.
Mais l’heure n’est pas à la résignation ! Le déconfinement en cours doit servir pour se réorganiser et lutter pour notre avenir et celui de nos enfants. Nous exigeons du travail bien payé, oui ! Mais nous exigeons aussi l’annulation de la réforme de l’assurance chômage qui nous a été imposée en 2019 et qui nous condamne à l’extrême pauvreté !
La seule voie possible pour s’en sortir : la solidarité et la lutte !
Avec la crise sanitaire liée au COVID-19, plus de 300.000 salarié.e.s intérimaires se sont retrouvé.e.s sans mission.
Actuellement au chômage, ils se retrouvent dans une grande précarité. Sans travail donc sans revenu, ils doivent faire face, en plus de la crise sanitaire, à une détresse financière importante.
Le FASTT (Fonds d’action sociale du travail temporaire) est un organisme paritaire de la branche de l’intérim au sein duquel la CGT participe activement. Pour accompagner les salarié.e.s qui sont en détresse, les conseillers du service social du FASTT sont mobilisés (conseils budgétaires, accompagnement administratif, aides sociales, hébergement d'urgence).
Toutes les informations vous les trouverez sur www.fastt.org ou en appelant le 01 71 25 08 28 (appel non surtaxé) Lundi au vendredi de 8h30 à 19h30
Le 1er Mai 2020 a été l'occasion d'affirmer notre détermination pour un monde meilleur et des droits sociaux de haut niveau. Confiné-e-s mais pas bâilloné-e-s ! Pour préparer le lendemain, il est important de s'informer pour ne pas se laisser faire.
Notre La Mèche hors série n°14 vous apporte des informations sur la difficile période que des centaines de milliers de travailleur-ses intérimaires subissent du fait de la pandémie et de l'attitude irresponsable, voire criminelle du patronat et du gouvernement.
Bonne lecture !
Le N°51 de notre journal vient de sortir. Vous y trouverez quelques infos sur les moyens utilisés par les salarié-e-s intérimaires pour se défendre face au Covid-19. Également, des rappels juridiques pour ne pas se faire arnaquer par quelques agences sans scrupules ...
RESTEZ ATTENTIFS ! Dans les prochains jours, un numéro hors-série de La Mèche va paraître. Ce sera une véritable mine d'informations utiles pour l'ensemble des travailleur-ses, notamment pour les plus isolé-e-s.
CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCÉE
Nous venons d'apprendre le décès d'un salarié intérimaire d'ADECCO en mission chez FRAMATOME à Romans sur Isère. Franck M. avait 53 ans. Il a été emporté par le Covid-19.
Le 26 mars, un premier cas avait testé positif dans la même unité où travaillait cet intérimaire. Le 2 avril, un nouveau cas est confirmé positif.
Dans les jours qui ont suivi, Franck ne se sent pas en forme.
Du 6 au 8 il reprend le travail mais les maux de tête sont trop importants et le 9 il ne reprend pas.
Le 10 avril, il passe un test qui se révèle positif.
Dans la foulée, un droit d'alerte pour Danger Grave et Imminent (DGI) est consigné par les représentants CGT de FRAMATOME. Il sera rejeté par la Direction !
Les cinq collègues de Franck seront eux aussi testés positif au Covid-19.
Le 17 avril, Franck décède.
Le18 avril, 12 salariés sont testés au Covid-19.
Le 20 avril, 40 salariés supplémentaires sont testés.
Un CSE extraordinaire a eu lieu lundi matin. Au cours de celui-ci, la Direction a tenté de faire lever le DGI et interdire l'exercice du Droit de retrait mais la détermination et la ténacité des élus CGT ont été plus fortes.
Un nouveau CSE extraordinaire est prévu jeudi 23 avril en présence de l'inspection du travail.
A ce jour et après plusieurs contaminations, l'entreprise n'a jamais été mise à l'arrêt pour désinfecter le site.
Et pour les EPI, que du gel hydroalcoolique en très faible quantité, quelques masques chirurgicaux. Pas de prise de température.
TU DÉLÈGUERAS SANS VERGOGNE
Les sociétés d'intérim ADECCO et MANPOWER ne se préoccupent pas de la santé des salarié-e-s qu'elles délèguent chez FRAMATOME et ailleurs. Les autres enseignes d'intérim ne sont pas en reste. Leur seule et unique obsession: faire du business peu importe le prix à payer.
TOUS LES SALARIÉ-E-S INTÉRIMAIRES ET PERMANENTS DOIVENT ÊTRE PAYÉS À 100 % PAR LES ENTREPRISES DE TRAVAIL TEMPORAIRE
Les 2,6 millions salarié-e-s intérimaires sont, une fois de plus, les oubliés des mesures gouvernementales.
Moins de 10 % d’entre eux bénéficieraient du dispositif d’activité partielle appliqué dans les entreprises utilisatrices. Quant aux entreprises de travail temporaire, elles restent muettes sur les mesures qu’elles comptent mettre en place pour accompagner leurs salarié-e-s, doublement précarisés par la chute brutale des missions. La CGT INTÉRIM demande, avec insistance, l’ouverture d’une négociation tripartite — organisations syndicales, ministère du Travail, Prism’Emploi — afin de garantir aux salarié-e-s intérimaires l’égalité de traitement pour tous les dispositifs de protection de leurs revenus, à l’instar de ce qui a été mis en place pour les salarié-e-s en CDI.
Activité partielle : plus de 90 % des intérimaires n’en bénéficient pas
Les salarié-e-s intérimaires sont, une nouvelle fois, les oubliés des mesures gouvernementales. Le dispositif d’activité partielle garantit actuellement à 8,7 millions de salariés du privé 84 % de leur salaire net, et ce durant toute la période de crise sanitaire. Mais cet outil, présenté par le gouvernement comme la seule solution possible pour éviter la casse sociale, ne bénéficie pas aux salarié-e-s les plus précaires. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a beau assurer que la France a « le dispositif le plus protecteur d’Europe », une grande majorité des salarié-e-s intérimaires attendent toujours d’en bénéficier.
Après plusieurs semaines de silence suite à des cyber-attaques contre notre site internet, nous sommes de retour.
Des hackers ont tenté à plusieurs reprises de corrompre la connexion à notre site. Depuis, l’info n’a pu être actualisée.
Ces attaques n'ont pas réussi à fragiliser la force de résistance de la CGT INTÉRIM et sa volonté de poursuivre son combat pour informer les salarié-e-s.
Aujourd’hui, alors que le COVID-19 frappe toujours et encore, nous reprenons le dessus afin de vous accompagner dans cette période difficile.
Communiqué N°5 de la CGT INTÉRIM
C’est avec une grande tristesse que la CGT INTÉRIM a appris le décès de notre collègue, Monsieur H, salarié intérimaire de Manpower. La CGT INTÉRIM et la CGT MANPOWER s’associent à la douleur de sa famille, à la peine de ses proches et des salarié-e-s CDI et intérimaires du hub FEDEX de Roissy CDG.
Une profonde colère.
La CGT FEDEX FRT n’a de cesse, depuis plusieurs semaines, de dénoncer des conditions de travail propices à la propagation du covid-19 sur cette plateforme de transit de courrier qui rassemble plus d’un millier de salarié-e-s à chaque service. La CGT FEDEX FRT demandait encore, il y a trois jours, à la direction de prendre de toute urgence des mesures prioritaires et indispensables pour préserver la santé des salarié-e-s, constatant que plusieurs salarié-e-s présentaient des symptômes de contamination au Covid-19 (toux, fièvre). Monsieur H. était l’un d’eux. Il faisait partie de ces centaines de salarié-e-s intérimaires, la plupart en contrat de mission journalier, qui viennent travailler la peur au ventre, pour nourrir leur famille, avec le risque aussi de la contaminer. Actuellement, devant la recrudescence de l’absentéisme chez FEDEX, de nombreux intérimaires enchaînent une « double vacation », travaillant de 17h30 à 5h le lendemain matin.