Tractage phénoménal le 31 Mai à l'aéroport Roissy Charles de Gaulles pour annoncer la tenue de permanences destinées aux personnel de l'intérim à l'Union Locale CGT Roissy Charles de Gaulle (https://www.facebook.com/profile.php?id=100063041961075) à partir du 15 juin.Leur page de site dédiée...
Le 6 Juin, défendons nos droits! Tous et toutes mobilisés pour le retrait de cette "réforme". Et pour la retraite à 60 ans. #votezCGT
Particulièrement ciblé par les réformes gouvernementales les plus récentes, censées limiter ses "privilèges" supposés, l'intérim concerne avant tout une majorité de travailleurs non qualifiés et précaires. Pour bientôt trois millions d'intérimaires en Start-up nation, comme ceux que nous avons rencontrés...
Notre journal bimestriel "La Mèche" n°42, met en exergue les enjeux de la négociation sur l'assurance chômage. A l'heure où patronat et gouvernement s'obstinent à traiter les chômeurs.euses de fraudeurs, féinéants et privilégiés, la CGT est vent debout pour sauvegarder les droits sociaux et en conquérir de nouveaux.
A lire aussi dans ce numéro, le droit de retrait massif de salarié.e.s intérimaires à La POSTE de GENNEVILLIERS.
Mercredi 24 octobre 2018, une trentaine de salariés intérimaires détachés à la GAS, (filiale GEFCO, ex EVN PSA) ont exercé leur droit de retrait et se sont retirés collectivement de leur poste de travail après la pause repas du soir.
Excédés par les réflexions humiliantes, pressions et propos agressifs de responsables et les sanitaires fermés, insuffisants et en piteux état, le manque d’aération à l’UEP, les salariés intérimaires de PROMAN, ont pris la parole pour dire ce qui n’allait pas.
Le mécontentement et l’atteinte à la santé mentale et physique se composent de menaces de fouilles, l’adhésion forcée au CET (Compte Epargne Temps), le non-paiement des IFM et le temps passé aux visites médicales, le refus de congés pour évènements familiaux, le refus de déclarer un accident du travail, etc.
Devant ce droit de retrait massif, le responsable de Site et celui des ressources humaines de GAS se sont rendus sur place.
Après discussion, les salariés intérimaires ont obtenu :
- qu’aucun intérimaire ne soit mis en fin de contrat et aucune mesure de rétorsion ne soient prises pour avoir exercé leur droit de retrait
- Que l’agence d’intérim Proman soit contactée pour régler les problèmes
- De revoir avec la hiérarchie pour les problèmes « dits de communication » avec les salariés
- De relancer PSA pour la remise en état des sanitaires
- De voir les salariés pour régler la non déclaration d’accident du travail et les congés pour évènements familiaux.
Cette première réaction collective des salariés n’a pas été vaine puisque dès le lendemain, un accident du travail non déclaré l’a été et un jour de congé pour évènement familial accordé !
EMPLOI, SALAIRES, SERVICE PUBLIC, RETRAITES :
C’EST LE MOMENT DE SE MOBILISER
çà suffit !
Ce qui coûte un pognon de dingue, ce sont les exonérations, les cadeaux au patronat et l’évasion fiscale !
Tous ces cadeaux au patronat ne servent qu’à licencier et précariser, pour enrichir les actionnaires !
Le MEDEF revendique la dégressivité des allocations chômage. Les salarié.e.s intérimaires en seront les principales victimes !
A savoir :
- LA CASSE DES REGIMES DE LA RETRAITE: RETRAITE PAR POINTS ET PAR CAPITALISATION
- LA CASSE DU REGIME D’ASSURANCE-CHOMAGE ET LA BAISSE DES ALLOCATIONS
- LA CASSE DES SERVICES PUBLICS
- LA CASSE DE NOTRE SYSTEME DE SANTE
- LE GEL DES PRESTATIONS SOCIALES
Ce ne sont ni les précaires, ni les salariés, ni les retraités, ni les services publics qui coûtent cher mais les exonérations de cotisations et l’évasion fiscale.
Tous ensemble, public et privé, jeunes et retraités pour résister dans l’unité en affirmant nos revendications
Mardi 9 octobre 2018
Toutes et tous, en grève et en manifestation !
La CGT Intérim, vous appelle, le mardi 9 octobre 2018, à vous mettre en en grève, ainsi qu’à rejoindre les manifestations qui auront lieu partout en France.
Pour PARIS, le rendez-vous est fixé à 14h00, Place du 18 juin 40 (devant la Tour Montparnasse, sous le ballon de la CGT INTERIM
Revendicative et combative, la CGT Intérim vous présente le numéro de l'été 2018 de son journal « La Mèche ».
Il se veut un lien de solidarité. Ce journal est le vôtre, à vous de le faire vivre, en nous remontant toute l'actualité sur vos luttes et actions dans l'intérim. La résistance et la contre-attaque se nourrissent par la circulation de l'information rebelle. A vous de la faire grandir !
Si vous souhaitez recevoir systématiquement votre journal par messagerie électronique (plus rapide et moins couteux qu'en envoi postal!) merci de nous le faire savoir en nous adressant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les élections professionnelles aux Comités d'entreprise et des Délégués du Personnel, ont toujours été marquées par des résultats encourageants pour la CGT.
Depuis les grandes grèves de 2016 et 2017 contre la Loi Travail et les ordonnances Macron, les salariés intérimaires qui décident de se battre pour leur avenir sont de plus en plus nombreux et rejoignent la CGT.
Le 4 décembre 2018, va se se tenir le 1er tour des élections dans la société d'intérim START PEOPLE.
Vous voterez pour désigner vos représentants du personnel dans le Comité Social et Economique (CSE).
D'ores et déjà, si vous travaillez régulièrement pour START PEOPLE et vous adhérez aux valeurs de la CGT, vous pouvez devenir candidat sur nos listes, prenez contact avec nous !
06 81 21 93 14 - 07 81 19 93 37
Les intérimaires font grève pour se faire respecter
Chez NOVARES (ex Mécaplast à Amiens), l’égalité de traitement entre salariés embauchés et intérimaires n’est pas respectée.
Cela va du taux horaire inferieur aux embauchés et les différentes primes qui ne sont pas versées pour un grand nombre d'entre eux.
La colère grondait depuis longtemps. Le 20 juillet, une quarantaine de salarié.e.s intérimaires décident de débrayer.
Soutenus par les embauchés et la CGT, ils exigent le paiement de leur salaire tel que le prévoit la grille de l’entreprise utilisatrice et le versement des primes. Ce ras-le-bol a semé un véritable vent de panique chez NOVARES ainsi que chez ADECCO et MANPOWER, les deux sociétés d’intérim qui envoient les salariés en mission. Les jours suivants, les enseignes d’intérim et la direction de l’usine sont descendus dans les ateliers, pour essayer d’enrayer le mouvement et dissuader les intérimaires de faire grève. Peine perdue.
Le 27 juillet, rebelote ! Nouveau débrayage des embauchés et des intérimaires. La CGT Manpower, la CGT Adecco et la CGT INTÉRIM ont dépêché sur place plusieurs de leurs militants pour prêter main forte aux salariés en lutte et au syndicat CGT de NOVARES.
A l’heure où nous bouclons cet article, des premières avancées ont été obtenues, mais insuffisantes. Le taux horaire a bien été relevé mais il n’atteint pas encore le taux minimum des embauchés. La prime de vacances a été versée aux CDI-Intérimaires mais pas aux intérimaires sous contrat classique.
De plus, la prime a été versée en totalité et non au prorata tel que le prévoit l’accord d’entreprise, ce qui risque d’entraîner un prélèvement de trop perçu sur salaire pour les CDI-I embauchés récemment. Le ras-le-bol est toujours là et la lutte continue, affaire à suivre…
La CGT a dénoncé lundi l'emploi à grande échelle de travailleurs détachés dans les exploitations agricoles du sud-est de la France, dans des conditions "d'esclavage moderne".
En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le syndicat a constaté l'utilisation massive d'ouvriers détachés dans nos campagnes.
L'inspection du travail affirme faire de la lutte contre ces fraudes une priorité mais n'a pas les moyens nécessaires. La réponse judiciaire est également insatisfaisante.
Par son inaction, le gouvernement encourage cette forme de dumping social.
La CGT a dressé une liste des exploitants qui auraient recours à ces fraudes.
Venus généralement du Maroc et d'Amérique latine, Équateur notamment, ces travailleurs sont employés dans les champs par des agences d'intérim espagnoles, en fraudant massivement les lois sur le travail détaché, qui imposent de respecter le droit du travail français.
Nous parlons de personnes humaines en captivité, qui travaillent dans des conditions dignes de l'esclavage. Beaucoup travaillent 11 heures par jour, parfois tous les jours, dans des conditions difficiles et sont renvoyés immédiatement en cas d'accident ou de maladie.
À Châteaurenard (Bouches du Rhône) la CGT à notamment rapporté la situation de travailleurs logés à 6 ou 8 dans un mobil-home moyennant 230 euros de loyer chacun.
Ces travailleurs sont transportés d'exploitation en exploitation en minibus et privés de liens avec les autres salariés pour qu'ils n'aient pas conscience qu'ils sont sur-exploités. Certaines exploitations se sont séparées de tous leurs ouvriers agricoles et ne travaillent plus qu'avec un cadre qui commande des travailleurs détachés.
De grandes exploitations maraîchères sans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse et horticoles dans le Var sont notamment concernées.
En 2014, la justice s'était saisie de la question et une enquête avait été ouverte au parquet de Marseille sur des suspicions de "fraude aux prestations de service internationales" à l'encontre de l'une des principales sociétés d'intérim espagnoles qui envoyait à l'époque des travailleurs détachés dans les campagnes françaises, Terra Fecundis.
Depuis 9 heures, une vingtaine d’élus de la CGT de MANPOWER occupent l’agence, sise 54 av Clémenceau à Montpellier. Ils sont soutenus par l’Union Départementale CGT de l’Hérault.
Depuis les dernières élections, quelques salariés élus rencontrent de la part de certaines agences, une discrimination à l'embauche.
Non contents des excellents résultats remportés par la CGT lors des élections dans cette entreprise, plaçant le syndicat bien loin devant ses autres concurrents, la Direction et quelques agences tentent d’entraver l’exercice des mandats de quelques élus.
Ni la CGT Manpower France ni la CGT Intérim ne peuvent en aucun cas accepter cette situation.
Depuis des années, l’exercice des mandats des représentants du personnel semblait se stabiliser dans l’intérim. Contrairement au reste des entreprises de travail temporaire où l’obligation d’attribuer des missions aux nouveaux élus est généralement respectée, les heures de délégation, de réunion et les frais de déplacement, payées, chez MANPOWER il en est autrement.
L’agence de Montpellier s’est illustrée par une pratique délibérée et cynique du chantage à l’emploi. Ce n’est pas aux agences et à la Direction de décider la façon dont doivent être exercés les mandats représentatifs.
Cette situation a assez duré ! Les salarié-e-s ont décidé de dire BASTA !
La CGT MANPOWER et la CGT Intérim exigent :
• L’arrêt du chantage à la mission
• L’arrêt des provocations, remarques et intimidations lors des prises des heures de délégation
• Le paiement des heures de réunion et des frais de déplacement
• La tenue systématique des entretiens de prise de mandat pour tout nouvel élu, tel que c’est stipulé dans l’accord de droit syndical de Manpower, avec la présence renforcée d’un représentant du personnel qui supervisera.
Le président Macron et son gouvernement, poursuivent leur violente offensive contre les salarié.e.s.
Que l’on travaille dans le secteur public ou le privé, que l’on soit intérimaire, embauché.e ou sans emploi, nous sommes l’objet d’une attaque sans précédent contre nos garanties collectives.
La casse de nos droits, gagnés par les luttes de ces dernières décennies, s’accompagne de cadeaux fiscaux pour les riches et les puissants dont les plus fortunés accumulent déjà 571 milliards d’euros !
Mais l’heure n’est pas au pessimisme ambiant !
La CGT se fixe l’objectif de construire partout le rapport de force par la grève qui permettra de faire entendre nos revendications et de stopper la mécanique infernale des mesures régressives.
Si on ne veut pas se faire laminer, il est urgent de se mobiliser dans toutes les entreprises.
Durant ces derniers mois, la grève éclate dans de nombreuses entreprises. Ces luttes se traduisent souvent par des avancées importantes. Et pourtant, les médias se gardent bien de le faire savoir.
A l’appel de la CGT, de FO, des syndicats étudiants UNEF, UNL et FIDL, une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle aura lieu le jeudi 28 juin. Cette nouvelle journée est la preuve de notre détermination et de l’élargissement de la contestation. Elle s’inscrit dans un processus revendicatif de construction du rapport des forces qui se poursuivra pendant l’été et à la rentrée.
La CGT Intérim appelle l’ensemble des travailleurs en mission et les employé.e.s permanent.es des agences d’intérim à s’organiser et à répondre favorablement aux appels à la grève et à la mobilisation.
Manifestation unitaire
Jeudi 28 juin 2018
Pour la manifestation parisienne: rendez-vous 14h00 à Bastille
Pour la province : restez attentifs aux appels lancés par la CGT locale et dans les entreprises où vous êtes en mission !
ATTENTION AU RACKET ! NON AU TRAVAIL GRATUIT !
La journée de solidarité a été instituée en 2004 par le gouvernement à la suite de la canicule de l’été 2003 qui entraîna la mort de près de 15 000 de nos anciens dans une certaine indifférence… Depuis, chaque salarié doit travailler une journée supplémentaire chaque année. Le salarié fournit à son employeur cette journée de travail gratuitement (sans rémunération).
Depuis 2008, la date est fixée par accord d’entreprise, à défaut d’accord collectif il revient à l’employeur de déterminer seul la date de cette journée (initialement le lundi de Pentecôte) et ses modalités d’accomplissement après simple consultation du Comité d’Entreprise. Aujourd'hui, force est de constater que les problèmes de financement pour la prise en charge des personnées âgées et des personnes dépendantes, n'est pas du tout du tout assurée par l'Etat. Les nombreuses grèves dans les EHPAD (Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) en sont la preuve.
La journée de solidarité est une véritable arnaque.
Comment cela se passe pour les salariés intérimaires ?
Vérifiez sur votre contrat de mission que la date de la journée de solidarité est bien identifiée. Dans le cas contraire, la journée de solidarité ne s’impose pas aux salariés intérimaires. Le lundi de Pentecôte est bien un jour férié. Ainsi, si le lundi de Pentecôte ne figure pas sur votre contrat comme journée de solidarité, il est alors rémunéré comme un jour férié.
Si la journée de solidarité figure sur votre contrat, elle est une journée de travail normale. Vous devez donc être rémunérés sur la base du nombre d’heures effectuées au cours de cette journée. Les heures effectuées sont payées au taux normal, même si la journée de solidarité est fixée un jour férié. Cette journée peut déclencher des heures supplémentaires si vous avez travaillé plus de 35 heures au cours de la semaine.
Que se passe t-il lorsque l’entreprise utilisatrice dans laquelle vous effectuez la mission vous impose un JRTT pour la journée de solidarité ?
Si les salariés de l’entreprise utilisatrice ne travaillent pas pendant cette journée et se voient imposer la prise d’un JRTT, vous devez prendre également un JRTT.
Si vous n’avez pas de JRTT, la journée de solidarité devra vous être payée, sauf si le contrat de mission prévoit que la journée de solidarité sera non travaillée et non rémunérée.
Le CDI-Intérimaire est soumis aux mêmes règles que les salariés intérimaires en contrat de travail temporaire classique. En revanche, si le jour férié ou la journée de solidarité est une journée non travaillée dans l’entreprise utilisatrice, elle est payée au salarié en CDI-Intérimaire comme pour les salariés de l’entreprise utilisatrice.